Après les squats de l’école de la rue Erlanger et du site de santé Chardon Lagache à Paris, c’est au tour de la
mythique salle de spectacle La Gaité Lyrique d’être occupée illégalement depuis le 10 décembre 2024, par
plus de 300 immigrés clandestins qui mettent en péril l’existence du lieu culturel de la Ville de Paris.

« Mineurs isolés », le faux argument des associations pro-migrants

Alors que les services sociaux de la Ville de Paris et la préfecture ont remis en cause dès décembre la minorité des
personnes présentes dans les locaux, le collectif des Jeunes de Belleville, qui les a réunis à La Gaité Lyrique,
revendique « le respect de la présomption de minorité ». Et pour cause, le statut de « mineurs non accompagnés »
impliquerait une prise en charge financière de l’aide sociale à l’enfance (ASE) et l’obtention d’une carte de séjour à la
majorité du « jeune ». Le coût moyen annuel d’un jeune étant de 38.200 € (1) , l’enjeu que représentent les plus de
300 immigrés clandestins qui occupent illégalement le bâtiment de la Ville de Paris pourrait atteindre plus de
11.460.000 euros annuels.

La mise à mort programmée d’une grande salle de spectacle parisienne

Depuis l’intrusion des migrants dans le bâtiment haussmannien, le 10 décembre 2024, la programmation culturelle a
été annulée ou déplacée. Quarante-cinq jours plus tard, l’absence totale de revenus menace la Gaité Lyrique du
dépôt de bilan, du licenciement de ses soixante salariés et de lourdes conséquences pour ses partenaires de
programmation. Le coût mensuel des annulations d’évènements est estimé, selon David Robert, porte-parole de
l’établissement culturel, à « plusieurs centaines de milliers d’euros de pertes directes ». Par ailleurs, les dégradations
des conditions sanitaires, dues à la présence de plus de trois cent personnes jour et nuit depuis plus d’un mois et
demi dans un bâtiment équipé de seulement trois toilettes et lavabos, entraînera des frais conséquents de remise en
état des lieux.

Reconquête! seul parti politique pour la survie de la Gaité Lyrique et la protection du quartier

Bien que la préfecture ait qualifié d’illicite son occupation, la direction de la Gaité Lyrique, soutenue par la Ville de
Paris propriétaire du lieu qui finance 30 % de son fonctionnement, refuse de faire évacuer son bâtiment. Face au
mépris des institutions pour les Parisiens privés de leur salle de spectacle, Reconquête! exige son évacuation
immédiate. La fédération de Paris manifeste son soutien aux riverains et aux commerçants du quartier, directement
impactés par cette situation d’insalubrité et d’insécurité qui s’étend au square Émile Chautemps et aux rues
avoisinantes, dont les cafés et restaurants sont désertés. Une manifestation de la fédération de Paris Reconquête!
s’est tenue samedi 25 janvier matin devant le bâtiment. Elle interpelle Madame Rachida Dati sur sa position et son
action face à l’occupation illégale d’un lieu culturel parisien, en tant que Ministre de la culture, Conseillère du groupe
d’opposition « Changer Paris » à la Ville de Paris et candidate à la Marie de Paris en 2026.

(1) Source DREES, 23 juillet 2024.
Contact presse :Patricia ourtois 06 07 63 52 99 – patriciamarie.courtois@gmail.com

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